• Sous les couvertures, Bertrand Guillot

    Sous les couvertures, Bertrand Guillot

     
     
    Dans un premier temps je souhaite remercier les matchs de la rentrée littéraire Priceminister pour cette découverte.
     
    Le résumé et la couverture de ce roman ont tout de suite attiré mon attention. Un roman qui parle de livres qui parlent, qui prennent vie lorsque le libraire ferme la boutique, c'est très attractif comme concept !
     
    Lorsque le libraire ferme sa librairie un samedi soir, les livres prennent vie, discutent entre eux de leur condition de livre, en finissent même parfois par se battre !
    Tandis que d'un autre côté, le libraire est accablé par la masse de nouveaux livres qui arrivent et le fait de devoir renvoyer les plus anciens non vendus, il commence à perdre espoir en la librairie mais Sarah sa jeune stagiaire elle ne perd pas espoir et croit encore au pouvoir des livres.
     
    J'ai tout de suite adhéré à l'histoire, le contenu est plein de sens et de sous entendus sur la différence entre les nouveaux livres qui sortent et sont beaucoup demandés, comparé aux livres classiques qui prennent la poussière sur les étagères de la librairie.
     
    Le tout est touchant et drôle, on ne se lasse pas de notre lecture. Les personnages qu'ils soient des humains, ou nos amis les livres, sont bien travaillés et agréable à suivre.
     
    Malgré un nombre de pages plutôt court, l'auteur manie avec habileté  l'art de faire vivre les objets.
    Je ne me suis pas ennuyée avec ce livre, c'était une très belle lecture pleine de jolies phrases que j'ai pu retenir, sur la condition du livre etc.  Les grandes questions de l'édition, du livre et de son avenir,  sont mentionnées. L'avis du libraire mais également l'avis des livres est important dans l'histoire.
     
    En résumé, j'ai été totalement conquise par ce livre, je n'arrive pas forcément à trouver les bons mots pour en parler mais ce fut une très belle découverte pour moi et je la recommande à tous les lecteurs ! Encore merci à l'équipe des matchs de la rentrée littéraire Priceminister.


    Sous les couvertures, Bertrand Guillot

     
     

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  • Le mystère par excellence, Amélie Nothomb

    Le mystère par excellence, Amélie Nothomb

     

    Voilà un petit livre qui me tentait depuis bien longtemps !
     
    Introuvable car il faisait parti des livres d'un club bien spécifique, mais quand on me parle d'Amélie Nothomb je cours !
     
    Voici donc une petite nouvelle de 40 pages, au titre et la couverture bien mystérieuse.
    Lorsque Manuel, jeune et bel avocat, rencontre Hélène, en tombe fou amoureux et en fait l'éloge auprès de son meilleur ami Jacques, ce dernier n'a qu'une idée en tête : la rencontrer pour voir à quel point elle est extraordinaire.
     
    L'histoire est racontée du point de vue de Jacques, on découvre sa rencontre avec la fameuse Hélène, qui comme le reste des personnages m'a laissé de marbre. Hélène est une femme froide, inintéressante, bourgeoise... En gros on se demande ce que Manuel lui trouve.
     
    J'ai été déçue par cette nouvelle, les personnages m'ont laissé de marbre, ils ne laissent paraître aucune émotion, l'histoire n'a pas d'intrigue et je me suis ennuyée car elle était plus que banale.
     
    On y apprend simplement que lorsque l'amour se mêle à l'amitié il y a des complications, mais surtout que l'amour rend aveugle et Manuel en est l'exemple même.
     
    Après ça je ne saurais pas trop quoi vous dire, je me demande encore où l'auteur voulait en venir ?

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  • Vers le Bleu, Sabrina Bensalah

    Vers le Bleu, Sabrina Bensalah

     

    Il y a des livres comme celui-ci qui semble en apparence tout à fait normaux, et puis au final on prend une grande claque !
     
    Lorsque j'ai commencé ce livre impossible de m'en détacher une seule seconde sans savoir au fond pourquoi il m'accrochait à ce point.
     
    Nel, Noush et leur mère vivent dans une caravane depuis que cette dernière  à envoyer valser leur vie normale et par la même occasion son mari. Ornella (surnommée Nel dans tous le roman) est en désaccord total avec sa mère qu'elle appelle « la mère » chaque fois qu'il faut l'évoquer. Nel est en colère contre sa mère qui a troqué sa vie tranquille pour une vie de misère en caravane, toute l'année dans un camping. Sa mère étant irresponsable, Nel doit s'occuper entièrement seule de sa petite sœur Anoushka (alias Noush durant tout le roman) 9 ans et plutôt turbulente, mais pas moins intelligente. Ainsi les deux sœurs vivent leur vie de misère, seules.
    Nel est un personnage en colère, plein de tristesse et d'amertume car elle ne peut pas grandir comme bon lui semble, à peine 18 ans et déjà obligée de quitter l'école pour devenir en quelque sorte maman de substitution pour sa petite sœur Noush qu'elle emmène partout. Toujours à deux, elles vont tout faire pour vivre voire survivre.
     
    Anémone, la gérante du Bar du camping, sera là pour les aider du mieux qu'elle peut, leur offrant des repas ou parfois un toit. Je l'ai trouvé très bienveillante et c'est un petit pilier sur lequel peut se reposer Nel lorsqu'elle n'en peut vraiment plus.
    Il y a également le fils d'Anémone, Émilien, plutôt bizarre, secret mais qui laisse quand même facilement ressortir ses émotions, on comprend rapidement quel rôle il vient jouer dans l'histoire.
     
    Pour ce qui est de l'écriture, je ne connaissais pas l'auteur avant de découvrir ce livre mais je trouve qu'elle a une plume bien à elle, une narration qui vous empoigne et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière lettre du livre. Les chapitres sont très courts et même les phrases qui ne se résument parfois qu'à un mot sont des éléments qui rythment la lecture. Sans oublier cette petite intrigue qui donne un petit plus au récit, ses villas de riches saccagées par des mystérieux cochons arrivés dans le village et qui traversent sans soucis le camping.
     
    J'ai trouvé cette lecture très originale mais également enrichissante, de plus, le thème du roman est très important et ne peut pas laisser de marbre car les enfants livrés à eux même sont de plus en plus nombreux à cause des parents irresponsables comme la mère de Nel et Noush.
     
    La fin quant à elle met un honneur final au roman, c'était celle à laquelle je l'attendais mais j'étais tellement contente de pouvoir la lire réellement, sans compter que le titre du roman prend tout son sens.
     
    Je le recommande de tout cœur, c'est un livre qu'il faut lire absolument et j'espère qu'il vous prendra aux tripes autant que moi ! Et je remercie chaleureusement les Éditions Sarbacane pour ce très beau coup de cœur !

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  • Wonder, R.J. Palacio

    Wonder, R.J. Palacio

    J'ai lu ce livre dans le cadre d'un challenge organisé avec mon amie Les Lectures de Louve pour vider nos PAL et donc lire 1 roman par mois sur une sélection de 3.
     
    La couverture de ce roman ne plait pas forcément, même si personnellement je la trouve plutôt sympathique. Je ne connaissais pas l'auteur mais ayant énormément entendu de ce roman j'avais très envie de le découvrir !
     
    August, surnommée Auggie par ses proches, est un petit garçon de 10 ans atteint d'une importante malformation faciale. Ses parents l'ont toujours protégé, mais ils ont décidé de l'inscrire au collège. Aujourd'hui August va à l'école pour la première fois et nous allons suivre ce nouvel aspect de sa vie.
    Lorsqu'il arrive au collège pour la première fois, August subit ce qu'il craignait le plus : le regard des autres... Très peu d'enfants osent l'approcher, ni même lui parler et encore moins le toucher. Il réussit tout de même à se faire 2 amis, Summer une petite métisse hyper gentille et indifférente à la malformation d'August, elle se comporte avec lui comme avec un enfant « normal » ; et puis aussi Jack un des 3 élèves qui lui a fait découvrir le collège avant la rentrée.
     
    Le roman est divisé en plusieurs parties qui correspondent à un point de vue différent, ainsi nous avons le point de vue d'August, celui de sa grande sœur Olivia alias Via, celui de Summer, celui de Jack et d'autres. Ces nombreux changements de points de vue nous permettent de ne pas rentrer dans la monotonie de la narration d'August, mais nous apporte un petit plus à chaque fois. En effet, ce n'est pas un roman pleins d'actions que vous lirez en ouvrant ce livre, mais un roman pleins d'émotions de toutes sortes, de passages qui vous feront rire, d'autres qui vous feront pleurer ou qui vous attendriront, à l'inverse de ceux qui vous révoltent et vous font vous poser de nombreuses questions.
     
    C'est une lecture qui ne peut pas laisser son lecteur indifférent car c'est une lecture qui torture. La plume de l'auteur se veut très enfantine car l'histoire est racontée par des enfants de collège, mais ça ne gêne en rien la lecture car les chapitres sont très courts, la lecture est donc rythmée.
     
    J'ai apprécié le personnage de Summer par-dessus tout car c'est réellement la seule enfant qui se comporte normalement avec August, elle respire la bonté et la joie de vivre et je trouve qu'elle aide Auggie à aller de l'avant. On se rend compte à travers ce genre de lecture très addictive, émouvante et réaliste, a quel point les enfants sont cruels.
     
    August quant à lui est un petit garçon très fort et courageux qui nous fait ressentir tout un tas d'émotions, il est très attachant et émouvant car ce qui le dérange le plus au final ce n'est pas son visage mais le regard des autres sur lui, il voudrait ne pas attirer autant l'attention et passer inaperçu.
     
    Pour conclure, j'ai adoré ma lecture même si elle n'est pas des plus drôle, qu'il y a des passages très durs, elle pose en quelque sorte une morale pour la société, sur le regard des personnes différentes physiquement, mais également une morale pour soi-même car on se pose beaucoup de questions, on se met parfois à la place d'August, parfois à la place de ceux qui le rencontrent et on se demande comment nous réagirions.
     
    Je recommande cette lecture à tous, c'est une belle leçon de vie en société.
     
    Wonder, R.J. Palacio

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  • Comment ma femme m'a rendu fou, Dimitri Verhulst

     

    Comment ma femme m'a rendu fou, Dimitri Verhulst


    Je souhaite remercier les Éditions Denoël qui m'ont offert la chance de pouvoir découvrir ce petit livre plein d'émotions. J'ai d'abord trouvé la couverture très loufoque, elle m'a attiré, puis le résumé à fini le travail, et je n'ai pas été déçue de cette lecture bien au contraire !
     
    Par ennui, et pour se venger de sa femme Monik, Désiré Cordier, bibliothécaire septuagénaire à la retraite, décide de simuler la maladie d'Alzheimer pour être placé en maison spécialisée. Lorsqu'on rencontre sa femme Monik, on se rend vraiment compte à quel point elle est odieuse avec lui et l'enfer qu'elle lui a fait vivre pendant de nombreuses années. On comprend ainsi pourquoi Désiré à choisi de simuler cette affreuse maladie, il souhaite se venger et faire tourner Monik en bourrique.
     
    Malgré le fait que ce soit un très court roman, l'auteur réussi à nous lier à Désiré, comprendre pourquoi il en est arrivé là, revivre ou vivre des moments de sa vie en étant très proche de lui. On suit l'histoire du point de vue de Désiré, c'est lui qui nous raconte son histoire et son mensonge. Il m'a beaucoup fait rire, car dans les coulisses on sait qu'il joue un jeu et il le joue très bien ! C'est un personnage attachant, mais complètement loufoque qui ne peut que nous faire rire.
     
    A travers cette petite histoire, l'auteur dédramatise l'affreuse maladie d'Alzheimer en en faisant quelque chose de très drôle, en réussissant à faire rire le lecteur avec un humour noir totalement absurde. De plus, à travers ce roman, l'auteur dénonce d'une certaine manière les conditions de vie des personnes en maisons de retraite.
     
    L'écriture de l'auteur est très aisée, on se laisse facilement emporter par l'humour et la vie de Désiré. Le ton est plutôt moqueur mais finit par virer plus au sérieux par la suite pour présenter la pauvreté des relations humaines de nos jours. Malgré tout, j'ai trouvé à certains petits instants des longueurs dans l'écriture, des passages sans grande importance à mes yeux, mais dans l'ensemble cela reste une très belle découverte qui fait beaucoup rire.
     
    Pour finir, c'est un court roman super original qui dédramatise la démence sénile d'une manière totalement décalée et qui ne peut laisser personne indifférent, alors je vous conseille de tout cœur de le découvrir.

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