Le résumé promettait une histoire déjantée, délirante et entrainante, j'ai tout de suite été emballée. Malheureusement cette lecture n'a pas su me convaincre.
Erin Francher a 16 ans, elle est au lycée et doit faire face aux problèmes de réputations et d'apparence qu'impose cette « société » des jeunes adolescents. Et un matin, elle se rend compte qu'elle se transforme en zombie !
Dès le début j'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire, il y a d'emblée beaucoup trop de personnages à retenir, à différencier, qui sont parfois appelés par leur prénom, parfois par leur nom de famille, du coup dès le début je me perdais dans l'histoire. Il y a donc trop de personnages suivis en parallèle qui en plus de ça ne sont pas attachants. Je n'ai réussi à m'attacher à aucun personnage de l'histoire, ils ne sont pas assez travaillé à mon goût, il n'y a pas d'émotion qui ressort et ils sont tous trop stéréotypés.
Certes c'est un monde et une ville fictive, mais un point m'a dérangé plus que tout, c'est la vulgarité ! Il y avait beaucoup trop d'insultes en tout genre qui alimentaient des dialogues sans grand intérêt, et une histoire sans intrigue réelle. Je n'ai pas vraiment apprécié ce côté hyper-vulgaire qu'on retrouve à chaque page du roman, je ne sais pas si c'est la traduction qui veut ça ou si l'auteur à vraiment utilisé ce langage, mais à force ça fait beaucoup et ça devient lourd.
Cependant, malgré cette déception, la morale de cette histoire est bien réelle et encore d'actualité, celle de l'apparence des adolescents lorsqu'ils entrent au lycée, le fait de devoir « suivre le mouvement », faire comme les copains et surtout la popularité au lycée. Ce sont des points importants qu'on retrouve tout le temps dans la société actuelle et qui est transmis ici à travers le personnage d'Erin.
En résumé, un roman complètement décalé et particulier, cet étrange mélange n'aura pas fonctionné avec moi malheureusement.
Je remercie tout de même les Éditions Denoël qui m'ont permis de découvrir cette lecture hors du commun.